Huile sur panneau: 14 Juillet Collection ARCOPASS
LANGLADE Pierre
Né le 27 février 1907 , à La Rochelle
Décédé le 10 juin 1972 , à La Rochelle
Chevalier du Mérite National
Né dans une demeure de la rue du Palais. Son père était employé de banque, sa mère tenait un commerce de pâtisserie appartenant à l'un de ses oncles, E. Otten , amateur d'art éclairé qui eut, en ce domaine, une influence certaine sur son neveu.
Il fit ses études au lycée de La Rochelle où il fut souvent le premier de sa classe en dessin. Etant également le neveu du peintre Charlopeau , celui-ci, frappé de ses dispositions, le fit entrer à dix-sept ans à l'école des Beaux-Arts de Nantes. Rapides furent ses progrès et, lors d'une exposition qu'il organisa avec des condisciples, ses aquarelles obtinrent un réel succès.
Entré à Paris à l'Académie Julian, il fut l'élève de Paul-Albert Laurens , peintre d'histoire, et de Robert Pougheon dont Huyghe écrivit qu' "il avait soumis toutes les formes à de volontaires stylisations" .Il fut admis très jeune aux Artistes Français et participa au Salon d'Automne et à l'Exposition universelle de 1937 .
Revenu à La Rochelle après ses études parisiennes, il y passa le reste de son existence. Resté célibataire il demeure rue Nicolas Venette, chez son oncle Otten , dont il fut le légataire universel. Cette situation familiale privilégiée lui permit de voyager dans toute la France, ainsi
qu'en Belgique et en Hollande.
D'après les personnalités rochelaises qui l'ont bien connu et qui écrivirent de nombreux articles après sa mort, il semble que Pierre
Langlade n'était pas -en ce qui concernait ses préférences- à une
contradiction près. Professant un attachement viscéral pour les pays méditerranéens, c'est vers la Hollande et la Belgique qu'il s'évadait : il y trouvait ses maîtres, il y retrouvait ses sources. Il s'en défendait avec énergie, lui qui avait plutôt un tempérament renfermé ; Aunisien mesuré, il jouait avec délectation au condottière fougueux.
Pierre Langlade fut considéré par les critiques d'art de son époque comme un "virtuose classique" ; chez lui une impétueuse inspiration ne dépassait pas les limites raisonnables, dans un sens comme dans l'autre, "celles qui font verser dans le chromo ou celles qui s'arrêtent à la porte de l'agressivité" .
Abordant tous les genres, tous les sujets, il fit preuve d'un incontestable métier, en connaissant toutes les possibilités et toutes les limites. La variété de sa peinture n'en fait pas oublier l'unité, la composition rigoureuse ou plus précisément les "spéculations en vue des compositions" . Citons en particulier le "14 juillet à Saumur" plein 'humour et de verve. Il peut aussi créer des compositions froidement académiques, telle sa "fantaisie Orientale" , fille directe de Delacroix ,
comme l'a écrit si justement le critique rochelais Rémi Avit .
Garde Républicaine Chevaux de Marly (Collect: Arcopass)
Ses paysages sont toujours émouvants, qu'ils reprèsentent la cathédrale d'Albi, Saint-Gervais ou une petite église du Loiret. La Provence, la Touraine et les pays de Loire l'ont particulièrement inspiré.
La douceur de vivre de ces derniers y est perceptible et, pourrait-on dire, palpable. Son "Printemps" en est un bel exemple ; les grands "Pins", la "Moisson" ont un admirable ciel gris.
Ses portraits sont vivants. Ses natures mortes, dont chaque détail rehausse l'ensemble dans une harmonie d'où la fantaisie n'est jamais exclue, sont composées avec soin ; ses fleurs, aux blancs finement nuancés, sont remarquables ; bouquets d'automne aux tons chauds, fleurs des champs et bouquets de roses, tous sont somptueux. Ses nus sont sensuels et l'on peut regretter leur rareté. Dessins, aquarelles, gouaches sont étonnants par leur diversité de sujets comme de méthode.
A l'image de son caractère exubérant et renfermé, sa peinture ressemble à un éclat de rire dissimulant une grande angoisse.
Peintre reconnu de tous, il participa à de multiples expositions tant en France qu'à l'étranger : Belgique, Hollande, Allemagne, Angleterre, Suisse, Argentine, Etats-Unis, etc. Ses toiles sont exposées dans denombreux musées. Les dernières années de sa vie, il se mura dans une sorte de tour d'ivoire, ne faisant d'exception qu'à l'égard de galeries et d'amateurs belges, juste retour de sa predilection pour ce pays.
Pierre Langlade est mort le 10 juin 1972 à La Rochelle. Le souvenir de cet homme attachant et du peintre admiré reste vivant dans le coeur de tous ceux qui l'ont connu.
Biograhie tirée du livre Pierre Langlade par Françoise Brétignière.
Né le 27 février 1907 , à La Rochelle
Décédé le 10 juin 1972 , à La Rochelle
Chevalier du Mérite National
Né dans une demeure de la rue du Palais. Son père était employé de banque, sa mère tenait un commerce de pâtisserie appartenant à l'un de ses oncles, E. Otten , amateur d'art éclairé qui eut, en ce domaine, une influence certaine sur son neveu.
Il fit ses études au lycée de La Rochelle où il fut souvent le premier de sa classe en dessin. Etant également le neveu du peintre Charlopeau , celui-ci, frappé de ses dispositions, le fit entrer à dix-sept ans à l'école des Beaux-Arts de Nantes. Rapides furent ses progrès et, lors d'une exposition qu'il organisa avec des condisciples, ses aquarelles obtinrent un réel succès.
Entré à Paris à l'Académie Julian, il fut l'élève de Paul-Albert Laurens , peintre d'histoire, et de Robert Pougheon dont Huyghe écrivit qu' "il avait soumis toutes les formes à de volontaires stylisations" .Il fut admis très jeune aux Artistes Français et participa au Salon d'Automne et à l'Exposition universelle de 1937 .
Revenu à La Rochelle après ses études parisiennes, il y passa le reste de son existence. Resté célibataire il demeure rue Nicolas Venette, chez son oncle Otten , dont il fut le légataire universel. Cette situation familiale privilégiée lui permit de voyager dans toute la France, ainsi
qu'en Belgique et en Hollande.
D'après les personnalités rochelaises qui l'ont bien connu et qui écrivirent de nombreux articles après sa mort, il semble que Pierre
Langlade n'était pas -en ce qui concernait ses préférences- à une
contradiction près. Professant un attachement viscéral pour les pays méditerranéens, c'est vers la Hollande et la Belgique qu'il s'évadait : il y trouvait ses maîtres, il y retrouvait ses sources. Il s'en défendait avec énergie, lui qui avait plutôt un tempérament renfermé ; Aunisien mesuré, il jouait avec délectation au condottière fougueux.
Pierre Langlade fut considéré par les critiques d'art de son époque comme un "virtuose classique" ; chez lui une impétueuse inspiration ne dépassait pas les limites raisonnables, dans un sens comme dans l'autre, "celles qui font verser dans le chromo ou celles qui s'arrêtent à la porte de l'agressivité" .
Abordant tous les genres, tous les sujets, il fit preuve d'un incontestable métier, en connaissant toutes les possibilités et toutes les limites. La variété de sa peinture n'en fait pas oublier l'unité, la composition rigoureuse ou plus précisément les "spéculations en vue des compositions" . Citons en particulier le "14 juillet à Saumur" plein 'humour et de verve. Il peut aussi créer des compositions froidement académiques, telle sa "fantaisie Orientale" , fille directe de Delacroix ,
comme l'a écrit si justement le critique rochelais Rémi Avit .
Garde Républicaine Chevaux de Marly (Collect: Arcopass)
Ses paysages sont toujours émouvants, qu'ils reprèsentent la cathédrale d'Albi, Saint-Gervais ou une petite église du Loiret. La Provence, la Touraine et les pays de Loire l'ont particulièrement inspiré.
La douceur de vivre de ces derniers y est perceptible et, pourrait-on dire, palpable. Son "Printemps" en est un bel exemple ; les grands "Pins", la "Moisson" ont un admirable ciel gris.
Ses portraits sont vivants. Ses natures mortes, dont chaque détail rehausse l'ensemble dans une harmonie d'où la fantaisie n'est jamais exclue, sont composées avec soin ; ses fleurs, aux blancs finement nuancés, sont remarquables ; bouquets d'automne aux tons chauds, fleurs des champs et bouquets de roses, tous sont somptueux. Ses nus sont sensuels et l'on peut regretter leur rareté. Dessins, aquarelles, gouaches sont étonnants par leur diversité de sujets comme de méthode.
A l'image de son caractère exubérant et renfermé, sa peinture ressemble à un éclat de rire dissimulant une grande angoisse.
Peintre reconnu de tous, il participa à de multiples expositions tant en France qu'à l'étranger : Belgique, Hollande, Allemagne, Angleterre, Suisse, Argentine, Etats-Unis, etc. Ses toiles sont exposées dans denombreux musées. Les dernières années de sa vie, il se mura dans une sorte de tour d'ivoire, ne faisant d'exception qu'à l'égard de galeries et d'amateurs belges, juste retour de sa predilection pour ce pays.
Pierre Langlade est mort le 10 juin 1972 à La Rochelle. Le souvenir de cet homme attachant et du peintre admiré reste vivant dans le coeur de tous ceux qui l'ont connu.
Biograhie tirée du livre Pierre Langlade par Françoise Brétignière.
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